Amadeo

Bon anniversaire Monsieur.
Amadeo Modigliani

12 juillet 1884 naissance d'Amadeo MODIGLIANI
Amedeo Clemente Modigliani né le 12 juillet 1884 à Livourne, Italie et mort le 24 janvier 1920 à Paris, est un peintre figuratif et sculpteur italien de l'École de Paris. Se considérant initialement comme un sculpteur, à la suite de sa rencontre avec Constantin Brancusi, ce n'est qu'à partir de 1914 qu'il se consacre exclusivement au dessin et à la peinture de nus et de portraits. Ses œuvres, aux formes étirées et aux visages sans regard ressemblant à des masques, demeurent emblématiques de l'art moderne de cette époque. Il meurt prématurément, perdu d'alcool ; le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne, enceinte de neuf mois, se suicide1.
Né au sein d'une famille toscane d'origine juive séfarade, Amedeo est le quatrième enfant d'un homme d'affaires ruiné, Flaminio Modigliani et d'Eugénie Garsin qu'il a épousée en 1872. Son enfance est pauvre et marquée par la maladie. À 14 ans, il subit une attaque de typhoïde et deux ans plus tard une tuberculose. En 1898, son frère de 26 ans, Emmanuel, est condamné à six mois de prison pour anarchisme. En 1900, une nouvelle crise de pleurésie se complique en tuberculose. L'année suivante, après une nouvelle attaque de tuberculose, il est envoyé en convalescence et visite Capri, Naples, Rome et Florence.
En 1902, il s'inscrit à l'école libre du nu, la Scuola Libera di Nudo de l'Accademia di Belle Arti à Florence dirigée par le professeur Giovanni Fattori, le peintre chef de file des Macchiaioli, et, l'année suivante, à l'Institut des arts de Venise où il fréquente les bas-fonds
En 1906, il déménage à Paris, alors le centre de l'avant-garde, au Bateau-Lavoir, un phalanstère pour prolétaires de Montmartre. D'abord influencé par Toulouse-Lautrec, il s'inspire de Paul Cézanne, du cubisme et de la période bleue de Picasso. Il est remarqué pour sa vitesse d'exécution. Il ne retouche jamais ses tableaux mais ceux qui ont posé pour lui ont dit que c'était comme avoir son âme mise à nu.
En 1909, par l'intermédiaire de Paul Alexandre, Paul Guillaume, un jeune et ambitieux négociant, lui présente le sculpteur roumain Constantin Brâncuşi. Sur les conseils de ce dernier, il s'installe, en avril 1909, son atelier à la Cité Falguière de Montparnasse et se met à la sculpture sur pierre, qui pour quelque temps passe au premier plan de sa création. Malade et usé par son mode de vie, il fait un court séjour à Livourne cette même année 1909, séjour qui servira en 1984 de prétexte au « canular de Livourne ».
À Livourne et à Carrare, impressionné par le style concis de Brancusi, Modigliani se sent attiré par la sculpture. Peut-être avait-il eu déjà auparavant le désir de faire de la sculpture, mais il n'en avait alors pas les possibilités techniques, que seul son nouvel atelier peut lui donner. Il est possible aussi que l'héritage antique de l'Italie, une fois qu'il en a eu l'expérience personnelle, est pour lui une source d'inspiration qui le pousse à réaliser des sculptures. Une autre possibilité encore serait que Modigliani veut s'essayer à un genre artistique différent en voyant stagner son succès en peinture.
Il revient à Paris et loue un studio à Montparnasse. En 1910 il fait la rencontre de la poétesse russe, Anna Akhmatova et vit une liaison avec elle, le temps du séjour de celle-ci à Paris.
En 1911 Amedeo Modigliani expose ses sculptures de pierre, dans lesquelles il cherche un effet archaïque, dans l'atelier de l'artiste portugais Amadeo de Souza-Cardoso. Commence alors une période où le motif de cariatides envahit ses œuvres, tant en sculpture qu'en peinture. L'année suivante, des sculptures de Modigliani sont exposées au Salon d'automne. Amedeo Modigliani fait la connaissance des sculpteurs Jacob Epstein et Jacques Lipchitz, qui vivaient eux aussi à Paris, et le second a décrit l'art de Modigliani comme « l'expression de ses sentiments personnels ».
Il découvre l'art nègre et cambodgien au Musée de l'Homme. Ses statues sont reconnaissables à leurs yeux en amande, la bouche petite, les nez fins et longs et les cous allongés. Une série est présentée au Salon d'automne de 1912.
Au printemps 1913, Amedeo Modigliani est à Livourne où il s'installe à côté d'une carrière. Là, il taille le marbre, alors qu'auparavant il ne travaillait que le calcaire. Quand elles sont terminées, Modigliani envoie ses sculptures à Paris, mais aucune ne nous est parvenue.
Sa mauvaise santé le force à abandonner la sculpture ; les poussières et l'épuisement l'obligent à se consacrer seulement à la peinture (c'est tout au moins l'hypothèse la plus souvent émise, son insuffisance respiratoire étant peu compatible avec l'inhalation de poussière de pierre1). Peut-être aussi ne voit-il pas d'avenir à son travail de sculpteur. Sur le plan artistique, il ne progresse pas et les quelques expositions qu'il fait n'attirent guère l'attention et ne lui rapportent guère financièrement. Tout ceci a pu le faire revenir à la peinture, plus facilement vendable.
Revenu à Paris, il s'installe à La Ruche et fait le portrait des habitués de Montparnasse, comme Soutine qui a un « gosier en pente », Diego Rivera, Juan Gris, Léopold Survage, Max Jacob, Blaise Cendrars, Foujita, Jean Cocteau et Raymond Radiguet….





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