MUESTRARIO DE SIRIK, poemas de Margarita Garcia Alonso
En Groenlandia, las distancias se miden en Sirik,
Elle se livre à une sorte d’ekphrasis mentale. Dans cette ekphrasis, elle écrit ses visions telles qu’elles lui apparaissent, en donnant sa voix à celle de Dieu qui parle par elle :
« Tout ce que j’ai écrit en effet lors de mes premières visions, tout le savoir que j’ai acquis par la suite, c’est aux mystères des cieux que je le dois. Je l’ai perçu en pleine conscience, dans un parfait éveil de mon corps. Ma vision, ce sont les yeux intérieurs de mon esprit, et les oreilles intérieures qui me l’ont transmise […] Exclusivement, j’exposais ce que m’offraient les secrets du ciel. C’est alors que je réentendis la voix, qui, du ciel, m’instruisait. Et elle disait : Écris ce que je te dis ! »
«Todo lo que he escrito de mis
primeras visiones, todos los conocimientos que he adquirido después, se lo debo
a los misterios del cielo. Lo percibo en plena conciencia, en mi cuerpo
perfectamente despierto. Mi visión son los ojos internos de mi espíritu, y los
oídos internos que me la transmiten […] Exclusivamente, testifico lo que me
ofrecen los secretos del cielo. Es entonces que escucho la voz del cielo
instruyéndome. Y ella dice: ¡Escribe lo que te digo!» Hildegarde
de Bingen
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