Le castrisme chic est vraiment une maladie de la gauche.
Por Jacobo Machover
Le service public en France a beaucoup trop d'accointances avec la tyrannie castriste. Ce dimanche soir, France 2 diffuse "Cuban network" (ou "Cuban wasp" ou "Red Avispa"), le film d'Olivier Assayas, avec Gael García Bernal, Edgar Ramírez, Penélope Cruz et Ana de Armas, ce gros navet à la gloire des espions cubains aux Etats-Unis, responsables de l'assassinat, en 1996, de quatre aviateurs de l'organisation "Hermanos al rescate", mais présentés à Cuba comme les "cinq héros". Ceux-ci furent libérés des prisons américaines en 2014 par Barack Obama, comme prélude à son rapprochement avec le tyran Raúl Castro, une politique remise en cause par Donald Trump puis reprise -partiellement- par Joe Biden.
Assayas, déjà auteur d'une série complaisante sur Carlos "El chacal", le terroriste vénézuélien au service des plus sanguinaires des Palestiniens et défenseur des islamistes et des négationnistes de tout poil, transforme un crime abominable en épopée.
La télévision publique, qui n'hésite pas à diffuser des documentaires à la gloire de Che Guevara, se fait le relais du castrisme. Elle ferait mieux de s'élever contre la répression, toujours présente dans mon île si malheureuse, à un an des manifestations spontanées des 11 et 12 juillet 2021, qui ont provoqué des centaines d'arrestations suivies de peines de prison démentielles, et à bientôt 10 ans de l'assassinat, le 22 juillet 2012, du valeureux opposant Oswaldo Payá, par les agents de la Seguridad del Estado, ceux-là mêmes qui sont glorifiés par ce film de merde. Honteux.
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