14 juillet Bonne Fête nationale française
Déclaration de Paris au sujet des manifestations à Cuba
et de la répression du gouvernement cubain
Dimanche 11 juillet des dizaines de milliers de Cubains sont descendus dans la rue pour manifester contre le gouvernement castriste dans de nombreuses villes de toute l’île, y compris à La Havane.
Le gouvernement y a répondu par une féroce répression menée par les forces de police, entraînant de nombreux blessés et victimes parmi les civils. Dans une allocution, le président Miguel Díaz-Canel a incité à l’affrontement entre les citoyens cubains, lançant un grave appel à la violence dont il devra assumer les conséquences.
Les causes du mécontentement de la population sont connues. Après plus de 60 ans d’une dictature fondée sur un parti unique, le gouvernement continue d’ignorer l’existence de toute forme d’opposition et d’opinion contraire à la politique menée par le Parti Communiste. Il refuse à ses citoyens les droits humains les plus fondamentaux de réunion, d’association et d’accès à l’information. Tous les moyens d’information légaux appartiennent à l’État et la presse indépendante est interdite et punie par la loi.
A cela sont venus s’ajouter la précarité matérielle, la pénurie de nourriture et de médicaments et l’état catastrophique du système de santé qu’ont révélé la crise du covid et le délabrement des hôpitaux de l’île comme celui de la ville de Matanzas. Le gouvernement a refusé l’ouverture d’un couloir humanitaire visant à faciliter l’acheminement de l’aide internationale à son peuple envoyée de l’étranger par les exilés.
Le peuple cubain qui n’a pas eu l’opportunité de choisir librement ses représentants depuis 1959 vient de dire BASTA, ça suffit !
Les signataires de cette déclaration demandons au gouvernement français, au président de la République Emmanuel Macron, au Premier ministre Jean Castex, au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, aux députés et aux hommes et femmes politiques français d’exiger du gouvernement de Cuba qu’il fasse cesser toute violence contre des manifestants civils et pacifiques.
La France, terre d’asile pour des milliers de défenseurs de la liberté, dans le monde ne peut abandonner dans ce moment dramatique le peuple de Cuba ni ceux qui luttent pacifiquement pour la démocratie.
L’avenir de millions de Cubains se joue dans les rues de Cuba. Le peuple cubain a besoin de la solidarité française. C’est maintenant qu’il faut agir.
Laurent Muller Président de l’Association Européenne Cuba Libre
DECLARACION DE PARIS
SOBRE LAS MANIFESTACIONES EN CUBA Y LA REPRESION DEL GOBIERNO CUBANO
El domingo 11 de julio decenas de miles de cubanos salieron a manifestar contra el gobierno de Miguel Díaz Canel en múltiples pueblos y ciudades de Cuba incluyendo su capital, La Habana.
La respuesta del gobierno cubano ha sido la represión violenta de sus fuerzas policiales lo cual ha provocado un gran número de víctimas civiles. En su alocución sobre estos sucesos el Presidente Díaz Canal ha ordenado el enfrentamiento en las calles entre los ciudadanos cubano,s lo cual constituye un irresponsable llamado a la violencia que lo hace responsable de sus consecuencias.
Las causas del descontento popular son conocidas. Tras más de 60 años de dictadura unipartidaria, el gobierno de Cuba sigue sin querer reconocer la existencia ni de la oposición ni de ninguna opinión contraria a la política del Partido Comunista. El gobierno cubano niega a sus ciudadanos los más elementales derechos humanos de reunión, de asociación, y de acceso a la información. Todos los medios de comunicación legales pertenecen al estado y la prensa independiente estás prohibida y penada por la ley.
A todo lo anterior viene a sumarse la precariedad material, la falta de alimentos y de medicamentos y el estado catastrófico del sistema de salud cubano como se ha visto en plena crisis del covid y en los hospitales de la isla como el de la ciudad de Matanzas. El gobierno cubano ha negado la apertura de un corredor humanitario que facilite la entrega de la ayuda internacional a su pueblo enviada desde el exterior por sus compatriotas.
El pueblo cubano, que no ha tenido la oportunidad de elegir a sus gobernantes libremente desde 1959 ha dicho BASTA.
Por este medio, los abajo firmantes, pedimos al gobierno de Francia, a su Presidente Emmanuel Macron, al Primer Ministro Jean Castex, al Ministro de Relaciones Internacionales Jean-Yves Le Drian, que conoce Cuba, a los diputados y a todos los políticos franceses, exigir al gobierno de Cuba el cese de toda violencia contra manifestantes civiles y pacíficos.
Francia, el país de la Declaración de los derechos humanos puede y debe ser un mediador entre el gobierno cubano, su pueblo, los representantes de la sociedad civil independiente y de la oposición en la isla y en el exilio.
Pedimos al gobierno francés que a través de su embajador en La Habana Monsieur Patrice Paoli, la Unión Europea y la comunidad internacional, interfiera ante el gobierno cubano para evitar una guerra civil y más derramamiento de sangre de la población civil y se preparen las condiciones para una transición hacia la democracia.
France, tierra de refugio de miles de defensores de la libertad en el mundo no puede abandonar en estos momentos dramáticos al pueblo de Cuba ni a sus combatientes pacíficos por la democracia.
El futuro de millones de cubanos está en juego en las calles de Cuba. El pueblo cubano necesita la solidaridad francesa. Es ahora que se debe actuar.
Laurent Muller Presidente de la Asociación Europea Cuba Libre
Foto: Yamil Lage AFP
France : fête nationale française, instituée officiellement en souvenir de la fête de la Fédération*, le 14 juillet 1790, et commémorant également la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. À cette occasion a lieu le traditionnel défilé militaire à Paris, et une foule de feux d'artifice fleurissent, éclairant de mille feus le ciel de notre pays, une fois passé 22h30. Le 14 juillet est le 195e jour de l'année (196e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.
* On désigne particulièrement sous le nom de Fête de la Fédération la fête qui fut célébrée au Champ de Mars de Paris, le 14 juillet 1790, premier anniversaire de la prise de la Bastille. On y vit réunis, au nombre de 60 000, les députés des 83 départements; Louis XVI assista à cette fête, et y jura la Constitution.
L'enthousiasme y fut porté à son comble. Une seconde fédération eut lieu le 14 juillet 1792 ; mais l'union et l'entraînement qui avaient signalé la première avaient déjà fait place aux méfiances. Pendant les Cent-Jours (1815), on tenta de renouveler les anciennes fédérations à Paris et dans la Bretagne, mais sans aucun résultat.
Commentaires