Busca alguien que te mire como Nush a Eluard.
foto: Paul y Nush Eluard, fotografíados por Man Ray en 1939, en Mignères (Loiret), donde Eluard había sido movilizado como teniente de la comandancia.
La colección Poesía y verdad (1942), publicada semi-clandestinamente, sin censura, reúne poemas que hablan contra el nazismo y la colaboración. El poema más famoso es"Libertad", traducido a diez idiomas y lanzado en paracaídas por la Royal Air Force sobre los países ocupados.
Paul Éluard describe su objetivo: "encontrar la libertad de expresión para dañar al ocupante (enemigo) ".
En 1946, su esposa Nush Éluard, su inspiración poética durante diecisiete años, murió de un derrame cerebral. Éluard escribió sobre « Liberté » : "Pensé revelar el nombre de la mujer que amaba, a quién el poema estaba destinado. Pero rápidamente me di cuenta de que la única palabra que tenía en mente era Libertad. La mujer que amaba encarnaba un deseo mayor que ella. La confundía con mi aspiración más sublime ..."
"Libertad"
En mis cuadernos de escuela
En mi escritorio y los árboles
En la arena en la nieve
escribo tu nombre
En todas las páginas leídas
En todas las páginas en blanco
Piedra sangre papel o ceniza
escribo tu nombre
En las imágenes doradas
En las armas de guerreros
En la corona de reyes
Yo escribo tu nombre
Poesía y verdad, Ediciones de la mano a la pluma, 1942.
colección de poemas de Paul Eluard (1895-1952)
photo : Paul et Nush Eluard - photographie prise par Man Ray en 1939, à Mignères (Loiret), où Eluard avait été mobilisé comme lieutenant d'intendance
Le recueil Poésie et Vérité (1942), publié semi-clandestinement, sans visa de censure, rassemble des poèmes s’élevant nettement contre le nazisme et la collaboration, dont le plus célèbre, « Liberté », traduit en dix langues, fut parachuté par la Royal Air Force sur les contrées occupées. Paul Éluard y expose son « but poursuivi : retrouver, pour nuire à l’occupant, la liberté d’expression ». En 1946, sa femme Nush Éluard, qui avait été sa première source d’inspiration poétique pendant dix-sept ans, meurt d’une attaque cérébrale. Éluard avait écrit à propos d’elle et de Liberté : « Je pensais révéler pour conclure le nom de la femme que j’aimais, à qui ce poème était destiné. Mais je me suis vite aperçu que le seul mot que j’avais en tête était le mot Liberté. Ainsi, la femme que j’aimais incarnait un désir plus grand qu’elle. Je la confondais avec mon aspiration la plus sublime… »
« Liberté »
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
(…)
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