Nicolás Guillén Landrián
(Cuba)
« J’ai voulu faire un cinéma très subjectif, très personnel et très expérimental » Nicolás Guillén Landrián
Le cinéaste cubain Santiago Alvarez est une référence incontournable du documentaire cubain (voir ICI SUR LE BLOG). D’autres cinéastes, contemporains de ce dernier, sont importants et… méconnus, dont les films sont difficilement trouvables et encore moins projetés. La censure et l’ICAIC (l’institut du cinéma cubain) ont fait du « ménage » et ont relégué aussi ces cinéastes dans l’oubli. A noter que par exemple Landrian sera accusé de comploter pour assassiner Fidel Castro en 1968 et sera ainsi interrogé six mois. Plus tard, dans les années 70, il sera plusieurs fois soumis à des électrochocs sans calmants. Il fuit Cuba en 1989 et s’installe en Floride, où il décède. Le poète Nicolas Guillen était son oncle.
Le cinéaste cubain Jorge Luis Sanchez a publié récemment un ouvrage portant sur le cinéma documentaire cubain, aux éditions ICAIC : Romper la tension del arco : Movimiento cubano de cine documental (2011). Une présentation figure sur le blog du monde. Il évoque notamment deux autres cinéastes du documentaire cubain, les hissant au rang de cinéastes les plus importants : Nicolas Guillén Landrian aux cotés de Santiago Alvarez et, en moindre, Sara Gomez.
L’occasion donc, ici, de voir quelques documentaires de N.G. Landrian… Une rétrospective lui a d’ailleurs été consacrée lors du cycle de projections organisé en région parisienne courant 2012 : « Eclats et soubresauts d’Amerique Latine »
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