The dead free -Margarita García Alonso
Lorsque le cœur ne nous bat plus, nous guettons le grand large dans les flaques de la rue afin d'y laper notre misère et d'offrir à notre désir un semblant de ciel.
Parfois nous regardons intensément les yeux de nos semblables,
espérant y trouver la mer et y sombrer brièvement.
Nous frottons notre peau dans la chambre contre la peau d’autrui,
en quête d’une électricité bleue et de son bel arc de foudre …
Nous sommes ici pour peu de temps,
quelques mots, quelques phrases,
si peu sous les étoiles, rien que cela, parmi tout le reste.
Du bleu, dans la bouche jusqu'à la dernière heure.
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