des regards profonds
Louis Ritman (1899-1963)
C'est l'heure où cent lampes en flammes
Brillent aux célestes plafonds,
L'heure où les astres et les âmes
Échangent des regards profonds
Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
À toi, grande âme emprisonnée,
À toi, grand cœur mystérieux !
Mais l'amour en secret te donne
Ce qu'il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !
Flambeau qui se cache à l'envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n'éclaire de la vie
Que l'intérieur du destin.
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