CONTRE L’EXPOSITION « LE CHE À PARIS » DANS LES SALONS DE L’HÔTEL DE VILLE

Jacobo Machover

Mon cadeau de Noël à la Mairie de Paris, comme promis. Je vais essayer de faire publier le texte, en français et en espagnol. Vous pouvez y adhérer, si vous le souhaitez, en indiquant votre nom et votre profession. Allez cracher sur le Che. ¡Viva Cuba libre!

CONTRE L’EXPOSITION « LE CHE À PARIS »
DANS LES SALONS DE L’HÔTEL DE VILLE


La Mairie de Paris consacre une exposition dans les salons de l’Hôtel de Ville à Che Guevara. L’initiative peut paraître anodine : il y a tellement de gens, jeunes et moins jeunes, qui arborent fièrement des tee-shirts avec la figure du guérillero argentin, mort il y a un demi-siècle en Bolivie… Mais elle ne l’est pas. C’est une insulte à toutes ses victimes. 

Les Parisiens et les touristes qui passent devant l’affiche avec sa photo ne le savent peut-être pas, mais il s’agit là d’un des tueurs les plus sanguinaires, les plus froids, les plus impitoyables, de toutes les révolutions du XXe siècle. Un émule de Robespierre et de Saint-Just, de Staline, de Mao, de Kim Il Sung et de ses rejetons, de tous ces « libérateurs » de leurs peuples, qui n’ont eu de cesse de les massacrer, de les réduire à la misère ou à l’exil. Le Che (un surnom ridicule qui ne veut absolument rien dire) s’est fait une spécialité de superviser l’exécution de près de deux cents Cubains, condamnés à mort par ses soins et ceux de Fidel et Raúl Castro après des « procès » iniques qui duraient le plus souvent moins d’une demi-heure. Ces condamnés, fusillés à la chaîne, n’étaient pas des criminels de guerre, mais souvent de simples soldats qui combattaient pour ce qu’ils pensaient être leur devoir, ou même des révolutionnaires qui croyaient en un changement démocratique, pas en une tyrannie communiste. Ils n’ont pas été tués au combat, mais assassinés de sang-froid. Guevara participait aux « tribunaux révolutionnaires », il dirigeait la « Commission d’appel », dite « d’épuration », qui jamais n’a commué une seule peine capitale. Lui-même assistait aux mises à mort dans la forteresse de La Cabaña, à La Havane, diffusées à la télévision et sur les écrans de cinéma. Il aimait pratiquer des simulacres d’exécution. Les Cubains, qui le craignaient, l’ont surnommé « le petit boucher de La Cabaña ». Et ils se vantait lui-même de ses actes lorsqu’il déclarait à la tribune des Nations Unies : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant qu’il le faudra. » Dès avant la révolution, il écrivait : « J’égorgerai mes ennemis… ». Plus tard, avant de mourir en Bolivie, il définissait le révolutionnaire comme « une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer ». 

Ce terrifiant bourreau est l’un des responsables, sous les ordres de Fidel et de Raúl Castro, de l’instauration d’un système politique qui est en place à Cuba depuis… soixante ans ! Un régime qui n’a pour seul horizon que la répression et l’extension de la révolution aux quatre coins du monde, comme Guevara a tenté de le faire. Une dictature qui a transformé une nation autrefois prospère comme Cuba en un zoo humain pour touristes inconscients et qui a étendu sa propre misère à d’autres nations latino-américaines autrefois démocratiques comme le Venezuela, aujourd’hui sous la coupe d’apprentis-dictateurs qui massacrent leurs propres citoyens. Et tout cela sous les applaudissements des « insoumis » et autres « indignés » qui préfèrent insulter les opposants plutôt que de dénoncer les atteintes à la liberté de régimes qu’ils cautionnent.

L’exposition réunit des peintures, des sculptures et autres hommages « artistiques » à Ernesto Che Guevara, « le lecteur insatiable, le sportif, le voyageur, le guérillero, le marxiste aspirant à voir émerger l’« homme nouveau », le médecin-phytothérapeute mais aussi le poète, le photographe et l’amateur d’art ». Lui, qui n’a jamais exercé la médecine autrement que pour décrire la trajectoire de la balle qu’il collait dans la tête d’un supposé « traître », qui n’a écrit des « vers » que pour louer Fidel Castro « ardent prophète de l’aurore », qui n’était photographe que de lui-même dans un narcissisme maladif, et qui détestait les artistes et les intellectuels au point de penser qu’ils n’avaient jamais surmonté leur « péché originel » vis-à-vis de la révolution, ne pouvant aspirer pour cela à la catégorie d’ « homme nouveau », une pensée commune à tous les totalitarismes, stalinisme et nazisme inclus. 

Les organisateurs de l’exposition sont des faiseurs de livres à la gloire du « guérillero héroïque » et des militants des associations de soutien au castrisme en France. Certains d’entre eux figurent parmi ceux qui ont menacé de mort les reporters du « Petit Journal » lors de la visite à Paris, dans les salons de cette même Mairie, du dictateur Raúl Castro, en février 2016. Ils se sont fait une spécialité d’insulter et de menacer les opposants et les exilés cubains dans leurs publications et sur les réseaux sociaux.
Madame la Maire de Paris, Anne Hidalgo, qui avait autrefois, du temps de son prédécesseur, pris position en faveur de la dissidence cubaine à travers un hommage aux « Dames en blanc » sur le parvis de l’Hôtel de Ville, ne peut continuer à accueillir dans ses locaux, qui appartiennent aux habitants de la capitale, une mascarade soi-disant artistique à la gloire d’un assassin.

Parisiens, boycottez cette honteuse exposition ! Montrez votre mépris pour ce psychopathe si « photogénique » qui n’a fait qu’apporter le malheur à Cuba et dans les autres pays où il a combattu (Congo et Bolivie). Manifestez votre solidarité avec ceux qui luttent non pas pour l’instauration de dictatures, mais pour la démocratie et la liberté, en particulier de Cuba et des Cubains.
Jacobo Machover
Écrivain et universitaire cubain exilé en France, 
Auteur de « La face cachée du Che » (éditions Buchet-Chastel, réédition Armand Colin)






Cher Merci de bien vouloir suspendre le compte du Maire de Paris pour apologie criminelle communiste. Cher Merci de bien vouloir sanctionner le Maire de Paris pour apologie du crime.




Anne Hidalgo rend hommage au Che Guevara, "icône militante et romantique", et reçoit une volée de critiques

Dans le cadre d'une exposition à l'hôtel de ville, la maire de Paris a rendu hommage au révolutionnaire cubain sur Twitter. Un soutien critiqué sur les réseaux sociaux.



Un grupo de 17 intelectuales cubanos y exiliados en Francia, encabezados por el escritor y académico Jacobo Machover, suscribieron una carta protesta contra una exposición en la Alcaldía de París que glorifica la figura de Ernesto Che Guevara.
"Hay tantos ignorantes, jóvenes y menos jóvenes, que llevan con orgullo camisetas con el rostro del guerrillero argentino, muerto hace medio siglo en Bolivia, que la iniciativa podría parecer anodina… Pero no lo es. Es un insulto a todas sus víctimas", señalan.
En el texto, enviado a la redacción de DIARIO DE CUBA, recuerdan que el Che "se especializó en supervisar las ejecuciones de cerca de 200 cubanos, condenados a muerte por órdenes suyas y de Fidel y Raúl Castro después de unos 'juicios' fabricados que duraban no más de media hora en su mayoría".
"Aquellos condenados, fusilados a mansalva, no eran criminales de guerra sino a menudo simples soldados que combatían por lo que pensaban que era su deber, o incluso revolucionarios que creían en un cambio democrático, no en una tiranía comunista. No murieron en combate, fueron ultimados a sangre fría", sostienen.
"Los parisinos y los turistas que pasan frente al cartel con su foto quizás no sepan que se trata de uno de los asesinos más sanguinarios, más fríos, más crueles, de todas las revoluciones del siglo XX. Un heredero de Robespierre y de Saint-Just, de Stalin, de Mao, de Kim Il Sung y su prole, de todos esos 'libertadores' de sus pueblos que no dudaron en masacrarlos, de reducirlos a la miseria o al exilio", declaran los firmantes de la protesta.
Rememoran cómo Guevara "participaba en los 'tribunales revolucionarios', dirigía la 'Comisión de apelación', denominada también 'Comisión Depuradora', que jamás conmutó una sola sentencia capital. Él mismo asistía a los fusilamientos llevados a cabo en la fortaleza de La Cabaña en La Habana, difundidos por televisión y por los noticieros cinematográficos".
También critican cómo el argentino "se vanagloriaba de sus actos" en la propia tribuna de las Naciones Unidas.
"Ese siniestro verdugo es uno de los responsables, bajo la autoridad de Fidel y de Raúl Castro, de la instauración de un sistema político vigente en Cuba desde hace… ¡60 años! Un régimen que tiene como único horizonte la represión y la extensión de la revolución por el mundo, como Guevara intentó hacerlo", precisan.
La muestra que ha suscitado la protesta incluye cuadros, esculturas y otros homenajes al Che, a quien sus organizadores definen como "'el lector voraz, el deportista, el viajero, el guerrillero, el marxista que aspiraba a ver surgir un 'hombre nuevo', el médico-fitoterapeuta pero también el poeta, el fotógrafo y el aficionado al arte".
"Él, que sólo ejerció sus pocos conocimientos médicos para describir la trayectoria del tiro que le pegaba en la cabeza a un supuesto 'traidor', que solo escribió versos para alabar a Fidel Castro, 'ardiente profeta de la aurora', que solo era fotógrafo de sí mismo en un alarde de narcisismo enfermizo, y que odiaba a los artistas hasta llegar a pensar que nunca habían logrado superar su 'pecado original' respecto a la revolución, incapaces por lo tanto de aspirar a la categoría de 'hombre nuevo', un concepto común a todos los totalitarismos, incluyendo al estalinismo y al nazismo", escribe Machover.
Según el autor de La cara oculta del Che, "los organizadores de la exposición son hacedores de libros a la gloria del 'guerrillero heroico' y militantes de asociaciones de apoyo al castrismo en Francia".
"Varios de ellos figuraban entre los que amenazaron de muerte a algunos reporteros durante la visita a París, en los salones de esa misma Alcaldía, del dictador Raúl Castro, en febrero de 2016. Su especialidad consiste en insultar y amenazar a los opositores y exiliados cubanos, tanto en sus publicaciones como en las redes sociales", añade.
"La señora alcaldesa de París, Anne Hidalgo, quien, en tiempos de su antecesor, había compartido una posición de apoyo a la disidencia cubana por medio de un homenaje a las Damas de Blanco en la plaza del Hôtel de Ville, no debe seguir albergando en sus locales, pertenecientes a todos los parisinos, una mascarada seudo-artística que glorifica a un asesino", reclaman el escritor y los firmantes de la protesta.
"Los parisinos tienen que boicotear esa vergonzosa exposición y mostrar su desprecio hacia ese psicópata tan 'fotogénico' que solo aportó desgracias a Cuba y a los demás países donde combatió (Congo y Bolivia). Deben afirmar su solidaridad con los que luchan no a favor de la instauración de dictaduras sino de la democracia y la libertad, para Cuba y para todos los cubanos", concluyen.
A continuación la lista de los firmantes:
  1. Ricardo Vega Figuerola, cineasta cubano exiliado
  2. Zoe Santos, académica cubana exiliada en Estados Unidos
  3. Margarita García Alonso, artista cubana exiliada
  4. María Alexandra Poleo, artista venezolana exiliada
  5. Chipilo Pulido, exiliado venezolano en Francia
  6. Julia Escobar Moreno, escritora, traductora del francés (Madrid)
  7. Sarah Beaulieu, doctora en Letras (Universidad de Granada)
  8. Roberto Batista, abogado cubano exiliado (Nueva York, Madrid)
  9. Nicolas Weill-Parot, escritor, académico (París)
  10. Jesús Zúñiga, periodista independiente cubano exiliado
  11. José Salazar, ingeniero en Petróleos de Venezuela (PDVSA), exiliado
  12. Raiza Cruz, exiliada venezolana en Francia
  13. Mirla Oviedo Masset, médico ginecóloga obstétrica venezolana exiliada
  14. Jacques Mossino, músico
  15. Marisol Falcón, mediadora, exiliada cubana
  16. Armando Valdés-Zamora, escritor y académico cubano exiliado en Francia
  17. Vladimir Calderón Frías, arquitecto cubano exiliado en Uruguay

Commentaires

Articles les plus consultés