jeanne de arc
"Je répandrai mon Esprit sur toute chair.
Vos fils et vos filles prophétiseront,
vos anciens auront des songes,
vos jeunes gens, des visions."
(Joël 3,1 - cf. Actes 2,16-21)
1ère lecture : Lecture du livre de Ben Sirac le Sage (27, 30 – 28, 7)
Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur s’obstine. L’homme qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait; alors, à ta prière, tes péchés seront remis.
Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses propres fautes? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune; qui donc lui pardonnera ses péchés?
Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et oublie l’erreur de ton prochain.
Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses propres fautes? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune; qui donc lui pardonnera ses péchés?
Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et oublie l’erreur de ton prochain.
Accueillez-vous les uns les autres
Ne nous faisons pas les juges des autres à la place de Dieu
Soyez compréhensifs avec celui qui n’a pas une foi assurée. Pas de discussions qui tournent à la division. L’un se croit autorisé à manger de tout, l’autre est moins sûr et reste végétarien. Celui qui mange ne doit pas mépriser l’autre, et celui qui ne mange pas ne doit pas le critiquer : le Seigneur l’a accepté comme il est. Qui es-tu pour juger le serviteur d’un autre ? Qu’il soit fort ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître, mais il sera fort car son maître a tout pouvoir pour le fortifier.
Pour l’un, tous les jours ne portent pas bonheur, pour l’autre, tous les jours sont bons. Que chacun suive son opinion en toute liberté. Celui qui choisit une date le fait pour le Seigneur, et si on mange, on mange pour le Seigneur et on rend grâces à Dieu — et si on s’abstient de manger, c’est pour le Seigneur et pour lui rendre grâces.
Aucun de nous ne vit pour lui-même, et aucun ne meurt pour son propre compte. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Vivants ou morts, nous appartenons au Seigneur, et c’est pourquoi le Christ devait mourir et ensuite revivre : pour être le Seigneur des morts et des vivants.
Alors pourquoi juger ton frère ? Pourquoi critiquer ton frère ? Nous nous retrouverons tous pareillement au tribunal de Dieu. Comme le dit l’Écriture : Par ma vie, dit le Seigneur, tout genou pliera devant moi et toute langue reconnaîtra la vérité devant Dieu. 1 Il est donc clair que chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.
Cessons de nous examiner mutuellement. Examinons plutôt comment ne pas donner à nos frères des occasions de chute ou de scandale. Je sais, et j’en suis convaincu devant le Seigneur Jésus, que rien n’est impur en soi. Mais cela devient impur pour celui qui le croit impur. Donc, si ton manger offense ton frère, tu ne vis pas selon l’amour. Ne va pas détruire avec ton manger celui pour qui le Christ est mort.
Ne provoquez pas la critique quand votre position est bonne. Vous savez que le Royaume de Dieu n’est pas une affaire d’aliments et de boissons, mais de vie droite, de paix et de joie dans l’Esprit Saint. Si vous servez le Christ de cette façon-là, vous serez agréables à Dieu et les gens vous apprécieront. Travaillez donc pour la paix et pour ce qui nous aide à grandir ensemble.
Ne défaisons pas le travail de Dieu pour une affaire de nourriture, car même si tout aliment est pur, il devient impur pour celui qui agit contre sa conscience. Il vaut mieux ne pas manger de viande ou ne pas boire de vin, ou n’importe quoi d’autre qui va heurter notre frère. Garde ta conviction pour toi-même devant Dieu : heureux celui qui use de tout d’accord avec sa conscience ! Mais si quelqu’un mange quand sa conscience proteste, sa propre conviction le condamne ; tout ce qu’on fait contre sa conviction est péché.
(Traduction de la Bible des Peuples)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (18, 21-35)
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander: «Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner? Jusqu’à sept fois?»
Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents, (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
«Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
«Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant: “Rembourse ta dette!” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
«Alors celui-ci le fit appeler et lui dit: “Serviteur mauvais! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût tout remboursé.
«C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents, (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
«Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
«Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant: “Rembourse ta dette!” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
«Alors celui-ci le fit appeler et lui dit: “Serviteur mauvais! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût tout remboursé.
«C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
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