DOMINGO lento, tiempo de cura.
Merci à tous.
Vous avez été d’une grande dignité en ces heures sombres.
Nous sommes aujourd’hui unis dans la compassion pour les victimes, leur famille, leurs proches…
Bien que l’on voit déjà des voix s’élever ça et là pour désigner des boucs émissaires : l’impérialisme occidental, le laxisme des pouvoirs publics, le conflit Israël-Palestine…
De nombreuses erreurs morales, politiques, et stratégiques, des fautes même ont sans doute été commises, mais ne nous trompons pas d’ennemi.
Il y a quelque chose de pourri au royaume islamique qui n’est pas de notre responsabilité.
Les mots créent le réel, alors appelons les choses par le nom.
Des vies ont été prises, nous leurs ferions honneur de les dire morts au combat.
Les bourreaux ne sont ni des barbares ni des terroristes, n’entrons pas dans leur rhétorique, ne jouons pas leur jeu. Nous les tueront mieux en les disant pour ceux qu’ils sont : des soldats islamistes.
Oui, nous sommes Français, mais ce crime-là est contre l’humanité.
Ce n’est pas un choc de culture, une civilisation ou une religion contre une autre, mais une guerre au nom de ce qu’il y a d’humain en chacun de nous.
Et cette guerre nous la gagnerons, quand bien même le chemin sera long.
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