no me dejes cazando cucarachas sobre paredes ilusorias...
Romain Humeau/Eiffel
Ne m'laisse pas comme ça à la merci d'leurs yeux goguenards
A traquer des blattes sur des parois illusoires
Enfonce tes punaises dans les affolements de ma crise
Et tous les grands crics qui me croquent la matière grise
Ca sniffe la mort à plein nez, j't'en lèche les babines
A honorer le confinement d'une mezzanine
Qui petit à p'tit se transforme en boite à chaussures
Dès qu'elle s'ouvre on s'casse sur les ailes d'une libellule
Ne m'laisse pas ne pas m'endormir sans faire le vide
Ou alors reste éveillée reste avec moi
Ne m'laisse pas avec ce froid dans le dos rigide
Ou alors fais comme moi, ne respire pas.
Ce sont les moutons qui me comptent sauter les barrières
Et le marchand de sable qui passe... La marche arrière
L'histoire du p'tit garçon qui voulait une histoire
"L'histoire du p'tit garçon qui voulait une histoire..."
Ne m'laisse pas ne pas m'endormir sans faire le vide
Ou alors reste éveillée reste avec moi
Ne m'laisse pas avec ce froid dans le dos rigide
Ou alors fais comme moi, ne respire pas.
Ca shoote dans les colonnes de mon palais vertébral
C'est vertigineux de te voir à l'horizontale
La Berlue en italique, les caprices c'est pas fini
Comme cette étoile qui par un "chut" nous rétrécit
Ne m'laisse pas ne pas m'endormir sans faire le vide
Ou alors reste éveillée reste avec moi
Ne m'laisse pas avec ce froid dans le dos rigide
Ou alors fais comme moi, ne respire pas.
Assieds toi sur un banc et cesse de rire jaune
Ca m'aidera toujours à colmater ma couche d'ozone
De ton plafond les arachnées m'ont vu t'épier
Et dans tes yeux se sont aperçues que je flippais
Alors fais comme moi ne respire pas
Fais comme moi ne respire pas
Regalo de Martial Roels Artiste Peintre
Commentaires
Tu les sens les courants d'air qui s'faufilent sous tes couettes
Jusqu'aux p'tites mèches qui frangent insolemment ta frontale
Toutes ces pensées agiles qui en traversant les villes
Sont à deux doigts de s'faire du bien en s'faisant la malle
Petite fille dans le cuir d'une fronde en lumière
A décaniller les chats noirs et les hommes en gris
Si l'or a un prix et que ce prix est l'ennui
Toi tu s'ras sûrement là pour percuter l'immobile
Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin
Et le temps que l'on fragmente en 2002 soucis
Il ne nous avait rien demandé ce vieil ami
Petite conne, gentiment, ton sablier fera vide
Et nous laissera des heures libres pour s'aimer encore
Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin
Tu vois loin comme quand on ne sait rien et que l'on sent tout
Et dans la petite cuillière faire glisser l'ordinaire que l'on catapulte au loin
Tu vois loin
Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin