Déni d'islamisme

Déni d'islamisme : le réarmement moral passe par un retour au réel

  • Par
  • Publié
FIGAROVOX/TRIBUNE - Masqué sous des justifications psychiatriques ou sociales, le déni d'islamisme a encore frappé, regrette Mathieu Bock-Côté. Pour le sociologue, à force de dépolitiser les attentats, les Occidentaux savent pleurer, mais plus se battre.

Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d' Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois(Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

On commence à s'y habituer: à chaque attentat terroriste, une bonne partie du système médiatique active le logiciel du déni d'islamisme. Cela a aussi été le cas après l'attentat de Nice. Une chose semble plus importante encore que de pleurer les victimes et d'encombrer les lieux du crime de fleurs et de bougies: c'est de dépolitiser l'attentat. Dans la mesure du possible, on multipliera les hypothèses qui nous éloignent d'un constat pourtant enregistré depuis longtemps dans la conscience populaire: la paix perpétuelle à laquelle nous aspirions dans la dernière décennie du vingtième siècle a été fracassée une fois pour toutes. L'islamisme nous a déclaré la guerre. Il ne nous est plus possible de croire que la guerre appartient à la préhistoire de l'humanité occidentale et qu'il suffirait d'étendre à travers le monde la logique des droits de l'homme pour l'éradiquer une fois pour toutes. Mais le système médiatique travaille fort à nier cette réalité.
Il y a d'abord la piste psychiatrique. Le terroriste serait un déséquilibré, un fou furieux, un maniaque, un psychopathe, mais pas un islamiste. En un mot, il n'y aurait aucune signification politique à un tel attentat: on devrait le considérer comme une forme de catastrophe naturelle - mais la nature qui se déchaînerait ici sur les sociétés serait la nature humaine et ses failles hantées par de sombres fantasmes de destruction. On ne saurait inscrire le crime dans une trame plus vaste et d'aucune manière, on ne devrait l'expliquer idéologiquement. Le crime n'est plus vraiment un crime: c'est un malheur, une malédiction, un rappel de la part incompréhensible de la condition humaine. C'est ainsi que plusieurs, comme le premier ministre canadien Justin Trudeau, ont parlé d'un acte «insensé» plutôt que de reconnaître dans l'attentat de Nice un épisode dans la guerre de l'islamisme contre l'Occident. Faut-il comprendre, dès lors, que les seuls terroristes qu'on prendra au sérieux sont ceux qui paient leurs impôts à temps, mangent de manière équilibrée et qui ont une connaissance fine du Coran?
Il y a aussi la piste de l'exclusion sociale: l'homme qui se rendrait coupable d'un attentat serait en fait une victime de la société où il vit. Seule la désespérance sociale le rendrait sensible aux sirènes islamistes. Plus encore: l'exclusion qu'il subirait le pousserait à cette forme de résistance condamnable mais compréhensible que serait le terrorisme islamiste. Il y a plusieurs années, on avait déjà expliqué ainsi les assassinats de Mohamed Merah. Dans nos sociétés qui marginaliseraient les populations issues de l'immigration, la petite criminalité et la grande devraient être considérées comme des actes de résistance. En un mot, l'islamophobie serait à l'origine de l'islamisme. Peut-être est-ce une manière de garder mentalement le contrôle des événements: se dire coupable, c'est demeurer responsable des événements, c'est conserver une emprise sur eux. Si la civilisation occidentale s'amende suffisamment, la guerre cessera et la paix reviendra. Il faudrait s'ouvrir toujours davantage à la diversité pour contenir et refouler l'islamisme.
On oublie une part essentielle de ce qu'on pourrait appeler la théorie de la guerre révolutionnaire, qui consiste
justement à exciter les marges, les éléments sociaux instables et fragiles, pour faire naître chez eux une vocation au Djihad. Il s'agit justement d'exciter les pulsions morbides et de les convertir en un désir terroriste. Les vidéos relayés par l'État islamique où on voyait ses soldats et militants se transformer en égorgeurs avaient justement cette vocation. Pour le dire autrement, il s'agit de mobiliser les marginaux et les déclassés en les retournant contre l'ordre établi. C'est ainsi qu'un homme qui n'était pas fiché par les services de renseignement peut rapidement prendre un étendard et se retourner contre ses concitoyens qu'il ne voit pas comme des compatriotes. Celui qui se laisse convertir peut ainsi espérer une forme de gloire morbide qui transfigurera son existence en devenant un martyr glorieux d'une guerre sainte contre un Occident malfaisant.
Cela ne date pas d'hier. Les théoriciens révolutionnaires ont toujours su qu'ils ne pouvaient pas se fier à leurs seuls moyens et qu'ils devaient travailler les contradictions sociales inscrites au cœur des sociétés qu'ils veulent bouleverser. Et le fait est que l'appel au Djihad trouve un écho dans les banlieues islamisées issues de l'immigration qui sont la cible d'une propagande antioccidentale permanente, par ailleurs relayée par un système médiatique qui les entretient dans ce sentiment victimaire. L'islamisme y trouve un bon terreau et pousse ainsi à la guerre civile entre les nations européennes et les communautés issues de l'immigration musulmane. On pourrait pousser plus loin la réflexion: qu'on le reconnaisse ou non, la perméabilité absolue des frontières contribue à ce climat anxiogène. Quoi qu'en disent les théoriciens de la diversité, une communauté politique exagérément hétérogène est appelée à vivre des contradictions culturelles de moins en moins soutenables.
Le système médiatique semble vouloir préserver à tout prix le fantasme de la diversité heureuse, quitte à se couper du commun des mortels et à s'installer dans un univers parallèle. Il y a quelque chose de navrant à constater la puissance médiatique de ce logiciel contribuant à déréaliser l'agression subie depuis quelques années par la nation française, en la dispersant en milliers de faits divers dépolitisés, auxquels on refusera toute perspective d'ensemble. L'Occident sait pleurer mais ne sait plus vraiment combattre - il ne veut pas accepter qu'en guerre, on ne fonctionne plus comme en paix. Évidemment, ceux qui exigent une politique toute faite à la manière d'une douzaine de mesures bien identifiées contre l'islamisme s'illusionnent: bien évidemment, on peut et doit mener une guerre contre l'islamisme intérieur et extérieur mais elle ne sera pas gagnée en quelques mois. Mais ceux qui parlent du nécessaire réarmement moral des nations occidentales visent juste.
On se demande encore comment certains ont pu s'opposer à la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de trahison ou de terrorisme. Ne permettait-elle pas de redonner au moins symboliquement une certaine force à l'idée de citoyenneté? De la même manière, on comprend l'irresponsabilité criminelle de ceux qui consentent à une immigration massive qui crée les conditions d'une fragmentation massive des pays de la vieille Europe. Qui croit encore qu'il faille s'ouvrir à toutes les différences, sans distinguer entre celles qui sont compatibles avec le monde occidental et celles qui ne le sont pas? Autre question: jusqu'où les sociétés occidentales accepteront-elles de voir la logique des droits de l'homme retournée contre elles, comme si elles devaient s'immoler sur l'autel d'un universalisme si radical qu'il les empêche de se défendre lorsqu'on les agresse?
Le réarmement moral passe d'abord par un retour au réel.

Commentaires

Anonyme a dit…
Donc, l'Allemagne est face à une évidence : la solution migratoire pour combler son déficit démographique, jusqu'ici prônée par ‪#‎Merkel‬ avec l'appui du ‪#‎SPD‬, ne va pas fonctionner. L'accélération des attaques ces derniers jours, pour un phénomène qui remonte déjà à septembre dernier, concerne des centaines de personnes traumatisées (agressions sexuelles, témoins d'attaques, blessés), des blessés dont plusieurs graves, et 10 morts civils sans compter celle de quatre agresseurs. Il y a eu beaucoup de naïveté dans cette dérive, et notamment celle de croire que l'immigration se réglait à l'économique et à la charité chrétienne. Outre que cette conception libérale et anté-laïque, dans un pays qui appliquait il y a quelques années encore le droit du sang exclusif, indique l'étendue du chemin qu'il lui reste à parcourir, c'est surtout une douche glacée, car le déséquilibre de la pyramide des âges allemande semble déjà insoluble (outre qu'il justifie un pangermanisme économique avec l'Euro, qui est déjà insupportable pour les partenaires monétaires de Berlin). Les implications de cette série d'attaques terroristes vont beaucoup plus loin que leur strict nombre de victimes, elle met comme en France l'ensemble de la classe politique en porte-à-faux, et la réaction de l'opinion publique face à ce mur démographique est imprévisible.

Pour reprendre le détail de ces attaques, en septembre 2015 un irakien de 41 ans, en liberté conditionnelle après avoir purgé une peine pour appartenance à une organisation terroriste, et un projet d'attentat contre un Premier Ministre irakien en 2004, avait été tué par la police, après avoir blessé au couteau une policière à Berlin ; se sont ajoutées les agressions sexuelles du réveillon à Cologne (1088 plaintes), mais aussi à Francfort, Hambourg, Stuttgart, Bielefeld et Düsseldorf ; en février, nouvelle attaque au couteau par une adolescente germano-marocaine de 15 ans, sur le départ pour la Syrie, d'un policier en gare de Hanovre lors d'un contrôle de routine ; en mai un homme d'origine allemande a attaqué les passagers d'un train près de Münich au cri de "Allahou Akbar", blessant trois personnes dont une grièvement, et en tuant une autre ; le 19 juillet une nouvelle attaque dans un train a eu lieu peu avant Würzburg, par un réfugié afghan de 17 ans logé en famille d'acceuil, à la hache et au couteau, avec 4 blessés graves ; le 22 juillet un jeune germano-irakien de 18 ans a tiré dans un centre commercial de Münich, causant 9 morts et 35 blessés (aidé d'un complice de 16 ans) ; ce dimanche soir, un réfugié syrien de 27 ans s'est donc fait exploser devant un restaurant, où il a causé 12 blessés dont trois graves.Thierry Seveyrat
Anonyme a dit…
L'échec n'est pas dans les attentats mais dans le communautarisme à venir qui va voir le nombre de mosquées se multiplier,le nombre de demandeurs d'emplois grandir et ceux issus de l'immigration raconteront qu'ils sont sans emploi parce que l'Allemagne est raciste alors qu'on les a fait venir,les mosquées participeront à radicaliser les musulmans allemands.
Rendez vous dans 10 ans et vous aurez une guerre civile en Allemagne.
Anonyme a dit…
C'est exactement la stratégie des frères musulmans. Fracturer les sociétés occidentales en créant de très fortes tensions sociétales, pour ensuite crier au racisme et à la victimisation et radicaliser toute la communauté.
Anonyme a dit…
L assimilation en France de la main d' oeuvre etrangere s est produite a un moment d essor économique et de prospérité
Cette generation s est integree et a pour sa grande majorite respecte la laicite et les fondements de la Republique Francaise
C est la troisieme generation de ces memes migrants qui elle se revolte et ne respecte plus rien sous le couvert d un soi disant retour aux sources et a la religion.....
Anonyme a dit…
Pour comprendre ce qui se passe il faut faire comme moi et aller sur des pages Facebook musulmanes francophones.
Allez y c'est à vomir!

Vous prendrez le pouls de l'islam...
Anonyme a dit…
La France va mal,elle est partie pour un état d'urgence qui devrait durer quelques décennies,sauf si nous nous soumettons avant comme nos politiques semblent nous montrer le chemin.

Nous avons joué avec le feu,nous avons accueilli sur notre sol des populations avec des valeurs culturelles,religieuses antagonistes aux nôtres,elles viennent de nos anciennes colonies.
Nos valeurs sont progressistes,en mouvement,nous recherchons toujours plus d'égalité,de liberté,de respect de l'autre,de fraternité,d'émancipation,de droits tout en ayant oublié que tout cela ne pouvait exister et évoluer que dans un cadre sécurisé par un ensemble de devoirs.
Les populations originaires d'Afrique du nord et de culture musulmane forment un ensemble,qui,il y a 40 ans n'avait pas vocation à rester sur le territoire national,aucun programme d'intégration et d'assimilation ne fut mis en place,et la culture musulmane étant très étanche aux cultures étrangères, nous sommes confrontés à des ratés dramatiques pour l'avenir de la nation française.

Anonyme a dit…
Non seulement nous subissons des attaques meurtrières spectaculaires sur notre sol de la part de descendants de cette population,mais nous sommes confrontés à des territoires perdus au sein même de notre pays où les khouffars,le représentant de l'état sont en danger,vus comme des ennemis qu'il faut pourchasser,humilier,dominer.
Nos prisons sont majoritairement musulmanes avec plus de 40 000 détenus se réclamant de l'islam sur 67 000 personnes.
Beaucoup de jeunes délinquants issus des zones de non droits sont des multirécidivistes sans peines ,qui ont le sentiment d'impunités,beaucoup parmi eux voient les djihadistes comme des héros,martyres de la "cause ".
Alors que nos valeurs de civilisation sont progressistes,les leurs sont intemporelles et issues d'un code juridique figé à l'époque de leur prophète et des califes bien guidés!
Anonyme a dit…
Ces jeunes n'ont jamais eu d'autres horizons que d'apparentes vacances au bled pour un retour aux sources qui se doit d'être la norme pour eux et qu'ils veulent imposer chez nous.
Le policier du bled peut tirer sans sommation sans que cela puisse choquer,le policier français ne peut même pas faire un contrôle de papiers sans se faire taxer de raciste.
Aucun pays arabo musulman ne respecte les droits de l'homme mais selon nos savants médiatiques patentés de l'islam ,ça ne doit pas être ça l'islam!

La haine de la France et le communautarisme musulman nourrissent le fondamentalisme islamique.
Le fondamentalisme musulman nourrit le djihâd et se nourrit de tous nos accommodements déraisonnables à la loi de 1905,pour avoir la paix sociale dans nos quartiers nous nourrissons le djihâd en lui permettant sur notre sol de former idéologiquement ses combattants.

Anonyme a dit…
Les chaînes satellitaires arabes formatent la psychologie de nombreuses familles sur notre sol,cette matrice œuvre aussi sur la toile,dans les mosquées où 80% des imams sont issus de pays musulmans qui vont du Maghreb aux théocraties du golfe!

Ce qui est défini comme islamiste est l'islam dans 13 pays musulmans ou l'athée et l'apostat sont condamnés à mort,dans les autres pays ce sera la prison et la mort sociale.

Nous n'avons aucune prise pédagogique sur le contenu théologique de l'islam en France et sur l'éducation familiale des petits musulmans de ce pays.
La démographie musulmane sera une arme et donnera raison à Houari Boumédienne qui prophétisait la victoire sur l'Occident avec le ventre des femmes musulmanes,le PIR de Bouteldja s'inscrit dans cette logique de domination revancharde,les bien pensants deviennent les supplétifs de l'islam politique en France!
Il est interdit de critiquer l'islam dans les médias nationaux sous peine d'être black listé et d'être catalogué de facho identitaire qui sent le rance!
Le droit de blasphème est presque mort,la liberté est piétinée comme l'est trop souvent notre drapeau sur notre sol.
Anonyme a dit…
Détester la France,son histoire serait une marque de progressisme et de liberté de penser mais oser critiquer l'islam comme on a critiqué le christianisme serait du racisme!

De plus,de nouvelles directives européennes insistent sur le fait de ne plus demander aux populations musulmanes récemment arrivées sur le territoire européen de s'intégrer afin de respecter leurs cultures et valeurs d'origine,par contre notre culture et nos valeurs sont considérées comme des outrages et des provocations extrémistes qu'il faudrait enterrer !
L'Europe va encore plus loin en voulant autoriser des "class actions"pour des individus ou des groupes de personnes n'ayant pas réussies socialement et professionnellement afin qu'elles puissent poursuivre devant la justice des états qui auraient fait preuve de racisme ou d'islamophobie!
En résumé il est demandé de ne surtout pas intégrer et assimiler ces populations et si ces populations échouent,elles pourront se retourner contre ceux qui les ont accueillis sans qu'ils aient eu leur mot à dire !

Empêcher la critique de l'islam c'est condamner l'islam à mort car c'est lui refuser la possibilité de se réformer et de se séculariser,c'est encourager la spirale de la violence et diriger les citoyens désabusés vers le FN et l'abstention massive,c'est la démocratie qu'on assassine.
Nos responsables politiques jouent avec le feu,trop empêtrés dans leurs objectifs électoraux et leurs compromissions criminelles en faveur des responsables mondiaux de l'islam politique.

Il existe néanmoins des raisons d'espérer car le peuple est de moins en moins dupe,il ne se laisse plus bercer par la musique médiatique.
De nombreuses voix de culture musulmanes essaient de se faire entendre mais sont snobées par nos élites qui ne veulent voir dans le nord africain que le superstitieux obscurantiste accroché à des rites désuets tellement exotiques et charmants qu'ils permettent de s'octroyer un brevet de bonne tolérance comme on lâche un petit billet à une œuvre de bienfaisance pour soulager sa bonne conscience !

La bonne conscience ne demande pas de sauver l'honneur d'un éventuel prophète arabe mais de sauver les vies de nos conscitoyens.
Demander des comptes à l'islam ça n'est pas vouloir tuer ou renvoyer tous les musulmans de France,mais celui qui déteste la France et les français non musulmans ou pas assez musulmans n'a rien à faire sur le sol français s'il a la double nationalité,et n'a rien à faire en liberté s'il est français!
On peut critiquer ce pays quand on l'aime et qu'on veut le voir plus beau et meilleur,mais pas pour en faire une république chariatique.

La solution ne pourra venir que de la société civile qui devra faire pression sur cette élite qui trahit la nation,qui est coupable de non assistance à une civilisation en danger,à un peuple qu'on culpabilise d'être ce qu'il est et qu'on offre en pâture à des hommes formatés par une idéologie barbare du désert provenant du septième siècle .

Seule une prise de conscience collective et une grande détermination nous sauveront,il faut pour cela sortir de la société du spectacle et du zapping permanent,du ricanement médiatique et de la vulgarité qui gangrènent nos médias pour revenir à l'essentiel,à notre civilisation car on ne fera pas l'économie d'un retour à l'essentiel et aux fondamentaux hérités des lumières.

Articles les plus consultés